Le grand départ approche et, comme pour marquer le début d’une nouvelle vie, nous faisons du tri dans nos affaires avant de devenir officiellement SDF le 15 septembre prochain.
Ce désencombrement, nous aurions pu (dû) le faire bien plus tôt. Nous avons beaucoup déménagé ces dernières années, et nous nous traînions les mêmes affaires de maison en maison. Et bien entendu, nous en avons rajouté un peu à chaque fois.
Ce voyage, et le fait de ne plus avoir de maison, étaient de bons prétextes pour s’y mettre sérieusement.
Garder l’utile et l’indispensable, se méfier du sentimental
Avec les objets, nous avons tendance à attacher une valeur sentimentale. « Oh, voici ma première casserole d’étudiant. Elle est toute défoncée, puis depuis j’en ai acheté de nouvelles, mais elle me rappelle le bon vieux temps » ou encore « Je me souviens, ce porte-clé cochon m’a été offert à mon anniversaire il y a 8 ans. Je ne l’ai jamais utilisé, mais bon…« .
Nous avons fait un choix radical de se débarrasser de tout ce qui ne nous sert pas. Cadeaux comme souvenirs d’une vie passée y compris.
Si un objet n’a pas servi depuis plusieurs mois (voire années), c’est qu’il ne nous est pas utile (et ne le sera jamais).
Et c’est vraiment fou le nombre d’objets que l’on garde et qui ne servent strictement jamais.
Ainsi, je pense que c’est 2/3 des objets qui vont passer à la trappe.
Néanmoins, nous ne nous débarrassons pas de tout. Au niveau des meubles, nous allons en conserver certains que l’on aime beaucoup et, surtout, qui nous ont coûté assez cher !
Comme nous ne prévoyons pas de nous réinstaller ni tout de suite ni à notre retour de tour du monde dans 8 mois, tout cela nous attendra dans un garde-meuble. Et qui sait, peut-être déciderons-nous de finalement tout vendre !
On jette, on vend ou on donne ?
S’il y a vraiment certaines choses non réutilisables qui finiront à la déchetterie, nous faisons en sorte de valoriser la grande majorité de ce dont nous nous séparons.
Nous avons décidé de ne rien mettre en vente. Tout d’abord, la logistique est plus complexe. Mais surtout, c’est pour nous notre « pénitence » pour avoir accumulé autant d’objets. Et nous pensons qu’il serait indécent d’en retirer en plus un bénéfice financier…
Donc nous donnons tout. Que ce soit aux copains ou à la famille, beaucoup de nos objets font des heureux. Pour le reste, nous donnons aux associations : Emmaüs pour les objets, Envie pour l’électroménager et les meubles et Le Relais pour les vêtements et les chaussures.
Bilan de ce grand désencombrement avant le tour du monde
Tout d’abord, nous n’en sommes pas encore sortis ! Nous sommes en plein dedans depuis notre retour de Corse.
Il reste beaucoup à trier, mais les meubles dont nous nous séparons ont tous trouvé preneur.
Quant aux objets divers et variés, beaucoup ont été donnés. Mais il nous reste encore du boulot.
C’est néanmoins extrêmement libérateur de ne remplir des caisses uniquement que de « l’essentiel ».
Cependant, cela fait un peu mal au cœur de voir tout ce que l’on a pu acheter d’inutile au fil du temps. Outre l’aspect financier, nous pensons surtout à l’impact écologique de tous ces objets. La plupart venant bien évidemment de Chine…
Faire le tri aide à avoir une grande prise de conscience. J’espère vraiment que nous retiendrons la leçon et qu’à l’avenir nous arriverons à ne plus être matérialistes…
Prochaine étape : réussir à partir en tour du monde le plus léger possible et ne rien acheter en route de superflu… Affaire à suivre (suivez-nous sur notre page facebook si ce n’est pas encore le cas !)
Depuis deux ans, je me tourne de plus en plus vers le minimalisme matériel et la philosophie slow life m’appelle de toutes ses facettes…
Le désencombrement avait commencé avant notre dernier long voyage, mais comme je menais de front plusieurs projets, que j’étais à l’Université et que je continuais à gérer mon entreprise (et oui, on peut être slow life malgré un horaire rempli!), le désencombrement avançait au compte-goutte…
Depuis notre retour de 6 mois en Asie (où on a adopté le slow travel encore une fois), il y a un mois, je suis en feu et les objets sortent à une vitesse hallucinante! Ça m’avait fait la même chose à notre retour de 11 mois en Australie… vivre avec si peu pendant plusieurs mois remet les perspectives en place!
Les photos? Un numérise et on jète! Les jouets? On tri et retri! Les livres? On ne garde que ceux de références qui servent à mes métiers. Les souvenirs de personnes chères décédées? On en choisi un (petit) par personne. Les vêtements? 4-5 jours, c’est bien suffisant!
J’ai un fun noir!
Bon désencombrement 😉
Héhé ! Vous êtes à un stade beaucoup plus avancé que nous ! Pour l’instant, nous gardons tous nos livres (18 cartons quand même !!) et les jouets de la petite. Mais, je suis certain que nous referons du tri dès que nous mettrons notre nez dans le garde-meuble dans les mois (ou années) à venir. Jusqu’à arriver à un minimalisme parfait 🙂