Viens mon enfant, fuyons. Sur ces routes du monde nous t’emmenons.
Viens mon enfant, fuyons. Sur ces routes du monde, nous t’emmenons. Égoïstes et inconscients, paraît-il. Que pouvions-nous faire d’autre ? Te livrer à cette société moribonde. Ne pas te voir grandir, t’épanouir ? Sur les routes nous oublions tout. Des états d’urgences aux politiques vendus. Sur les routes nous construisons tout. Notre pensée se façonne. …